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Claude Gachon, 54 ans, et sa fille Laure, âgée de 20 ans, alpinistes chevronnés, qui ont trouvé la mort dimanche sur le massif du Mont-Blanc résidaient à Saint-Pierre-la-Noaille, dans le Roannais
Il était environ midi et demi dimanche lorsque Laure et son père Claude Gachon ont trouvé la mort alors qu'ils progressaient sur la voie de l'éperon Migot dans l'ascension du Chardonnet.
Il venait d'avoir 54 ans le mois dernier, et sa fille avait à peine 20 ans. Cette sortie leur a été fatale, ils sont partis en glissade avant de tomber dans le vide. La chute d'une hauteur de plus de 300 mètres ne leur a laissé aucune chance.
Résidant à Saint-Pierre-la-Noaille, au nord de Roanne, le père et sa fille étaient affiliés au Club alpin français de Chamonix où Claude conduisait des groupes. Il venait parfois s'entraîner dans la salle du club roannais.
La voie choisie pour cette journée ensoleillée est « une classique mais néanmoins une voie difficile » nous dit-on à Chamonix.
Le capitaine Benoît Tonanny du peloton de gendarmerie de haute montagne rapporte : « Ils ont chuté à cent mètres du sommet ». Ce sommet culmine à 3 750 m.
Un guide de haute montagne qui se trouvait alors au pied de la face Nord les a vus tomber et a prévenu les secours.
Les gendarmes ont rapidement dépêché l'hélicoptère avec deux secouristes et un médecin à bord. Hélas, ils n'ont pu que constater le décès.
Pour le capitaine Tonanny, il ne fait aucun doute que c'était des alpinistes chevronnés. Il témoigne : « Ils étaient encordés correctement avec la bonne technique et du matériel adapté ». Il conclut : « C'est la dure loi de la montagne ».
Chaque année, environ cinquante personnes trouvent la mort dans le massif du mont Blanc.
« Ce sont, à chaque fois des circonstances différentes », témoigne le capitaine de gendarmerie.
Hasard du calendrier, Michel Cano, du Club alpin français de Saint-Etienne, conduisait un groupe d'une dizaine de personnes sur les balcons de la Mer de glace ce même dimanche.
Pendant cette sortie, une dame s'est blessée au genou et les gendarmes qui sont venus la secourir ont expliqué qu'ils étaient pressés car ils devaient récupérer deux victimes décédées. Le groupe n'a pas su alors qu'il s'agissait aussi de Ligériens.
Claude Gachon travaillait depuis une vingtaine d'années à l'usine Michelin de Roanne. Sa fille Laure était une passionnée de montagne et de nature en général. C'était aussi une jeune fille sportive Les funérailles de Laure et Pierre Gachon seront organisées ce jeudi à 14 h 30 en l'église de Charlieu. Bien naturellement, une enquête de gendarmerie est ouverte pour tenter de comprendre les circonstances de ce drame.
Des amis de mon fils du club!
Arvi'pa!